Discographie

Les albums studios de New York Slaves

Do it yourself

New York Slaves produit ses propres albums avec les moyens du bord. En 1996, on utilisait un enregistreur quatre pistes 424-mkII, plusieurs vieux micros brisés et un éventail d'équipement électronique de seconde main. Les chansons étaient composées à 2h00 du matin en débarquant de l'autobus et enregistrées dans le sous-sol. Les pochettes étaient bricolées à la main; les disques étaient gravés un à un chez le frère d'un ami.

Indépendent, auto-organisé et polymorphe, New York Slaves emmerde les clowns de l'industrie du disque. Depuis des annnées, nous composons, écrivons et enregistrons des centaines de chansons sans expertise technique ni moyens financiers.

We believe in rock'n'roll

Billionaires, unicorns | The Ball Game | Like Endlessly | Angel's Wings | Seven Suns Little Shore | 1996-2003 | Papertown | Roads | Conga Demo | The Low-Fi Sessions | New York Slaves | Winter Snowday Blues

BILLIONAIRES, UNICORNS

2020

L'histoire d'une séparation tourmentée featuring "Billionaires, unicorns", an attempt at translating personal psychoanalytic therapy into music and poetry.

01. Wish me good
02. Billionaires, unicorns pt.1, 2 & 3
03. Your own heart bleeding
04. Open the door tk.3
05. Long story short
06. The family fair
07. Charlie-boy pt.1 & 2
08. All the water
09. Chelsea Hotel #2
xx. Breezy (WIP)

The Ball Game

2014

L'album jamais terminé

01. 100m
02. the ball game
03. glory hills
04. fish for three
05. management agency
06. world under command
07. last exit to maryland
08. a letter
09. the house of the sun
10. road to mtl.
11. the world stood still

Like Endlessly

2006

Feux de camps, plage déserte à trois heures du matin, animaux en peluche: c'est le disque qui encapsule la détresse du gars qui brûle dans son t-shirt déchiré. Enregistré avec les moyens d'un étudiant universitaire défoncé au scotch, déménageant sans cesse, les chansons manquent de précision mais transportent fidèlement les intentions de l'auteur. On s'imagine facilement les endroits publics déserts, la cachette secrète derrière l'arbre de noël, la rivière endormie et plus déchainé des party de maison. La pochette est une œuvre d'art en soit: elle contient des dizaines de dessins réalisés à la main, sans parlé des photos exceptionnelles prisent par Greg Sadetsky. Le livret est imprimé sur un papier vieilli et inclus des calques transparents superposables. Les disques originaux contenaient, en plus des 12 chansons, du contenu électronique dont une dizaine de photos et six titres cachés.

01. free stars
02. bye bye louise
03. paper hearts
04. lily
05. all the water
06. death to the girls
07. sparrows in my bed
08. office in the manger
09. a thousand lakes
10. how do you like your love?
11. sometimes the weather
12. mourir dans tes bras

Angel's Wings

2001

Angel's Wings insulte la société moderne et l'attachement affectif. Un album décapant et abrasif qui nous transporte dans l'univers désordonné et complexe d'un jeune adulte enragé, jaloux et passionné. C'est l'album qui contient l'inconvenable "Honey": une pièce qui déchire et dont le texte scandaleux n'a pas d'égal. Composé par nul autre que Yanman Fromhell lui-même, cette chanson est légende. On retrouve également quelques titres plus confortables qui visitent les sous-bois de la banlieue et les parcs déserts du centre-ville. La pochette contient plusieurs impressions réalisées par l'artiste québécoise Jeanne-de-Chantale Côté.

01. angel's wings
02. this is shit
03. we are young
04. pop songs
05. faith
06. p. the monsterkiller
07. car-crash again
08. forgiveness
09. honey
10. cool magazine

Seven Suns Little Shore

2003

Seven Suns Little Shore est dangereusement mélodique. On note une collaboration constructive avec Sarah-Myriam Martin-Brûlé qui a contribué à l'écriture des textes en plus de chanter la touchante finale de "Protect me". Le texte, l'ambiance sonore ainsi que la voix délicate et aérienne de Martin-Brûlé sur cette chanson sont particulièrement troublants et complexes: à cheval entre désir cru et discipline morale, on devine le déchirement de l'humain conscient de lui-même. "Protect me" est probablement la chanson la plus typique de New York Slaves et demeure sans contredit une pièce phare pour les membres et les fans du groupe. D'un autre côté, "Jammie", "Little Shore" et la ballade "Cold Plated Love" laissent percer un peu d'espoir à travers la mélancolie caractéristique des de New York Salves.

01. jammie
02. cold plated love
03. protect me
04. julia
05. little shore
06. marianne
07. seven suns
08. eve
09. poverty
10. superstar
11. sunsignt town

1996-2003

2003

La compilation qui devait marquer la fin des activités de New York Slaves. Le disque contient en fait plusieurs nouvelles chansons dont "Change" et "Awake", quelques remakes et une reprise sale mais efficace de la fameuse "Everybody Knows" de Leonard Cohen. On y trouve également une version juste et pesante de "Pornstar" qui deviendra emblématique pour nos quelques admirateurs.

01. supertoughts & mysteries
02. change
03. awake
04. mare vaporum
05. hands
06. goodbye 924
07. dead-end days
08. pornstar
09. lemonade love (359)
10. i stand
11. everybody knows
12. lullaby
13. where all the angels go

Papertown

2001

Une ville imaginaire construite avec des cartes à jouer et des morceaux de papier; des personnages empruntés à des contes de fées; le fantôme du marais. Quatre chansons seulement, dont une berceuse; portrait maladroit d'une époque douce, honnête et pleine de changement.

01. betty's ghost
02. shallow grave
03. lullaby
04. papertown

Roads

2000

Il s'agit de l'album sombre et malpropre de New York Slaves. À l'époque de l'enregistrement, le groupe était formé de Gabriel Poulain-Trépanier, Yanman Fromhell, Marie-Eve Desjardins, Rick Fiset et Matt Genest. Tout le monde étaient défoncé à l'alcool et plus ou moins poly-toxicomane. À part "Neon Streets", "Cool Magazine" et quelques rares autres titres, les chansons de l'album ne sont appréciables que dans l'esprit d'un adolescent déconnecté. Le groupe a malgré tout enregistré plus d'une vingtaine de pièces en plus de se produire en spectacle à la Salle des Pas-Perdus du cégep F.X.-Garneau pour l'Halloween de l'an 2000. Plusieurs chansons racontent nos aventures avec les junkies & les dealers du centre-ville, avec des filles plus ou moins recommandables, en plus de quelques histoires imaginaires inspirées de la littérature anglaise classique.

01. roads
02. the golden rain
03. send the kids back home
04. psycho
05. hopefull day
06. first interlude
07. chains
08. pornstar
09. clear
10. lemonade love (359)
11. neon streets
12. second interlude
13. dead-end days
14. the looking glass
15. sunsight town
16. pop is industry
17. the verdict
18. snowday blues
19. r.w.b.c.
20. cool magazine
21. j'te baiserai

Conga Demo

2000

New York Slaves a tenté de participer à un concours de rock amateur. ...et ça n'a pas fonctionné. Cet album est le démo qui a été soumis au comité de sélection du concours "Conga" de l'Université Laval en l'an 2000.

01. zero
02. forgiveness
03. faith
04. pornstar
05. dead-end days
06. betty's ghost
07. remember
08. lemonade love
09. cool mag

The Low-fi Sessions EP

1999

Un disque simple, épouvantablement grunge. On entend exceptionnellement la voix de Rick Fiset sur "Clear", une chanson qu'il a composée lui-même.

01. everybody knows
02. no symbol
03. clear

New York Slaves

1999

À 19 ans, Matt Genest avait déjà composé des dizaines de chansons et sentait le besoin d'enregistrer des maquettes pour conserver la trace de son expression artistique. Le son est épouvantable, la voix est insupportable, mais le premier album physique de New York Slaves est là. Sur la pochette du disque, on reconnaît la statue de la liberté et ce qui semble être la ville de New York à feu et à sang.

01. supertoughts & mysteries
02. break the spin
03. poverty (part one)
04. trip-hop try
05. dead-end days
06. god
07. waterseeds
08. psycho logic
09. poverty (part two)
10. trip-hop try (short)
11. goodbye 924
12. the neverended songs

Winter Snow-day Blues

1997

Durant l'hiver 1997, Matt Genest est occupé à sécher ses cours au cégep, à boire dans le parc avec des amis et à dormir sur les divans du Café Oxymel. Malgré un emploi du temps surchargé, il produit un pseudo-album où on devine l'influence sombre et mystérieuse de "The Cure".

01. supertoughts & mysteries
02. coffey
03. the murder of john smith
04. lights
05. popularity
06. god
07. goodbye 924
08. the neverended songs